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  • Photo du rédacteurIsabel Favre

Sophrologie - Exercer notre liberté sur nos habitudes pour créer un changement de vie.

Dernière mise à jour : 6 févr.


Cabinet SophroValais - Femme libre et sereine

Le choix

 

Le choix se présente toujours à nous, c’est la possibilité de l’exercer qui ne nous est pas toujours donné ; pas tant du fait des circonstances que de l’opacité de notre conscience. La démarche phénoménologique existentielle  propose de rechercher la liberté par libération des conditionnements négatifs, des a priori, des images mentales, des représentations sibyllines qui voilent la conscience et lui empêche l’exercice de sa propre liberté.


En ce sens, l’expérience nous prive de liberté puisqu’elle nous conditionne. Notre propre interprétation de notre expérience, s’effectuant dans un arrangement avec nous-mêmes, voile doublement notre conscience. À l’expérience naturelle de celui qui croit qu’il sait, il nous faut donc substituer une expérience de libération beaucoup plus radicale et beaucoup plus profonde. Cette expérience de libération de la conscience par la voie phénoménologique nous conduit à une conscience libre, bien différente de l’illusion de liberté de la conscience opaque, qui croit faire un choix en adoptant quelques a priori institui en opinion.


La valeur de la liberté est donc cette attitude à accéder à une conscience libre, c’est-à-dire débarrassée de ses entraves, libérée de ses contenus. Nous ne sommes peut-être pas très loin sur le plan philosophique de la conscience Pure de Husserl. Mais c’est une responsabilité, d’être, de vivre et d’exister par questionnement, intuition et regard sans cesse nouveau. Cette responsabilité est à rapprocher du devoir de l’homme vis-à-vis de son être.


Entendement et volonté


Tout choix (petits et grands) à préalablement eu besoin d’une décision faite avec l’entendement, l’entendement est nécessaire pour pouvoir exercer notre liberté.

 

L’entendement 

Raison humaine. Capacité de comprendre les choses, les juger, les comparer  et les déduire. Pour être libre, nous devons être conscients de ce que nous voulons.

L’entendement donne la direction et la volonté qui est de l’énergie en puissance, le moteur qui nous conduit vers ce que l’entendement juge bon ; ainsi se manifeste le libre arbitre, nous avons « une libre disposition de nos volontés ».  Nous pouvons donc orienter cette énergie grâce à notre entendement pour développer notre liberté.

 

Bossuet écrit : « Le libre arbitre est la puissance que nous avons de faire ou de ne pas faire quelque chose ».

 

La volonté 

Cette capacité de volonté que nous avons, rend possible la réalisation de nos actes. La volonté est énergie en puissance, elle est le moteur qui nous conduit vers ce que l’entendement juge bon. Si on avait seulement l’entendement sans volonté, tout resterait dans les idées.

La liberté du vouloir : Pour Platon, « un tyran ne saurait être libre bien qu’il exerce sa puissance sur les autres hommes. En effet, il fait ce qui lui plaît mais ne fait pas ce qu’il veut car il agit sans discernement et se laisse conduire par ses désirs » (il n’est pas libre, il est esclave de ses désirs !). Il n’y a pas de liberté quand la volonté se détache de l’entendement.

 

Mais pourquoi la volonté ne suit pas toujours l’entendement ?


Quelques fois nous décidons de faire ce qu’il nous plait à court terme, mais nous ne regardons pas les conséquences à long terme.

D’un côté il y a l’énergie biologique qui influence beaucoup notre entendement et notre volonté, l’énergie émotionnelle c’est une énergie différente ! quand il y a le corps qui nous demande de manger  par exemple, c’est une énergie toute à fait différente que l’émotion qui nous amène à faire ça, aussi énergie en puissance qui vas influer l’entendement pour prendre une décision.

 

Notre entendement et volonté sont influencés par la façon dont nous pensons, l’entendement peut être aussi ébloui par nos préoccupations, nos préjugés, nos obsessions, et cet entendement ébloui peut aussi changer le court de nos décisions.

 

En plus nous sommes influencés par le monde extérieur

Il n’y a pas seulement le monde intérieur mais aussi là où nous vivons, petit à petit nous nous sommes imprégnés des valeurs de là où nous vivons, et nous sommes dans une société particulière dans laquelle la commodité, le stress, l’ambition, l’hédonisme, la relativité, le matérialisme, etc. vont influencer nos décisions, nos sentiments, notre corps.


Il s’agit alors d’établir un équilibre entre ces énergies, biologique, émotionnel, de la volonté, avec l’entendement : 


Système végétatif - équilibre des besoins biologiques

1)     Si nous prenons soin de notre corps, notre corps nous fournira l’énergie de la santé pour exercer la liberté. Nous agissons donc  sur le système végétatif, en équilibrant les besoins biologiques.

 

2)     Si nous prenons soin de nos émotions, réglant les négatives et renforçant les positives (espoir, amour), l’exercice de notre liberté nous apporteras de la paix et cette paix a une influence sur notre entendement.

 

En agissant sur nos émotions développant les positives avec la répétition, c’est le principe  de l’action positive mit en pratique dans l’entrainement sophrologique, au petit à petit nous sommes beaucoup plus en paix, en se sentant bien avec nous-même ; Agissant sur nos émotions, développant les positives.

 

Bien sûr nous sommes des êtres humains, bien sûr parfois nous sommes contrariés, tristes…  c’est tout à fait normal, mais ça n’envahit pas notre existence, il y a un moment pour le vivre.

 

3)     Si nous prenons soin de notre entendement, si l’entendement n’est pas ébloui, qui ne dépend ni de ces émotions, ni des caprices ;  si nous avons un entendement clair, l’exercice de la liberté nous amène vers le bien. Quand nous avons cette paix physique, cette paix émotionnelle et mental, l’esprit lucide, plus calme, c’est l’entendement au-delà de tous les conseils qu’on peut nous donner, au-delà du fonctionnement de la société, ça vient de nous-même, nous apprenons à écouter notre voix intérieur, nous devenons sujets de nous-mêmes. « un être est libre quand il  est cause de lui-même…Est libre l’homme qui se possède lui-même. » Aristote.

 

  • Chacune de nos actions, émotions, pensées produisent des changements dans nos tissus, organes, cellules et molécules.

 

  • Au début nos créons des habitudes, par la suite ses habitudes nous amènent à un mode de vie.

 

  • Les habitudes déterminent les résultats de nos vies.


Schéma de liberté pathologique, ordinaire, sophronique

Avec la liberté  les actes que nous répétons nous transforment en laissant une trace.


Nous pouvons avoir différentes sortes de liberté et répétitions dans le monde de la conscience Pathologique, dans le monde de la conscience Ordinaire et dans le monde de la conscience Sophronique.

 

Tout dépend initialement de notre intentionnalité, et petit à petit nous créons nos habitudes, et petit à petit les habitudes amène à une forme de vie, créent notre caractère et notre façon d’être et à long terme notre destin.


Avec la répétition nous pouvons avoir cette liberté ou libre choix qui est différent d’être libre. On le voit avec tout apprentissage, on le voit avec les personnes qui commencent à jouer du piano par exemple, au début c’est difficile et petit à petit ça devient plus simple, la connexion devient sans effort, mais on pourrait dire que c’est la même chose pour tout notre moi phronique, pour notre corps, pour notre esprit, pour notre conscience, pour notre âme.


C’est aussi valable pour les vertus, Socrate, Platon et Aristote disaient vraie, les vertus se gagnent seulement avec la répétition, celui qui veut être vertueux, c’est avec la répétition qu’il finit par y arriver, c’est la répétition qui crée un changement.   


C’est très important d’exercer notre liberté sur nos habitudes, pour qu’elle crée notre propre changement de vie.


  • Nous sommes libres d’avoir l’attitude que nous voulons malgré les circonstances.

 

  • Nous avons la liberté d’être la personne que nous voulons être à long terme.

 

  • Nous avons la liberté d’être la personne que nous voulons être chaque jour.

 

La pratique régulière de la Sophrologie Caycédienne, entraînement du corps et de l’esprit ; Permet d’optimiser ses capacités et son efficacité au quotidien, favorise le développement de la perception positive du corps, de l’esprit, des états émotionnels et des valeurs personnelles ; Découvrir sérénité et  bien être. Cette découverte par la vivance est toujours nouvelle et amène à une évolution progressive des structures de l’être en 3 étapes :

 

1)   La découverte de la conscience, comme énergie fondamental de l’existence.

2)   La conquête progressive de la conscience.

3)   La transformation  de la conscience, permettant une nouvelle forme d’existence, une nouvelle quotidienneté, un nouveau possible, une nouvelle attitude dans la vie, plus libre et plus responsable, dans la projection à l’existence.

 

Nous pourrions comparer les trois cycles de la Relaxation Dynamique Caycédienne avec les différents processus du papillon : Chenille-chrysalide-papillon.



La Liberté Phronique existentielle

 

Selon la phénoménologie existentielle propre de la Méthode Caycedo, la liberté phronique existentielle est la première essence de l’existence sophronique. Le prof. Caycedo définit les essences comme : « les structures sans lesquelles l’être ne peut pas être ».

 

Essences de la vie. Essences de l’existence

La vie humaine est composée de quatre essences pures :

  • La conscience phronique radicale

  • L’âme phronique radicale

  • Le corps phronique radicale

  • L’esprit phronique radicale

 

L’Existence Sophronique est composée de quatre essences pures :

  • La liberté Phronique Existentielle

  • La Tridimensionnalité Phronique Existentielle

  • La Responsabilité Phronique Existentielle

  • La Dignité Phronique Existentielle

 

La Liberté Phronique Existentielle se découvre et se conquiert avec la pratique de la RDC 9 et ses techniques Phroniques spécifiques de Transportation de la Journée Isocay Circadienne.



La Vivance

 

La vivance, c’est la rencontre du corps et de l’esprit dans la profondeur de la conscience, pendant la sophronisation, en se débarrassant des a priori, en accueillant tous les phénomènes qui vont apparaître durant la séance, en  lien avec nous-mêmes, dans la bienveillance ; à l’écoute de ce qui se manifeste en nous. C’est la rencontre phénoménologique par la vivance.

 

Lors de la vivance, la liberté apparaît dans notre conscience comme des instants profonds lorsque nous percevons notre capacité de libre choix, elle est dans notre corps dans notre conscience, dans notre moi qui se projette à l’existence, qui a aussi ses cellules, qui a aussi ses molécules. La pratique  mène à une liberté consciente, une liberté acquise,  à l’autocontrôle et nous donne la capacité de nous auto-diriger vers un but.

 

Grace à notre liberté nous pouvons nous transformer nous-mêmes,  nous libérer des chaînes et diriger le chemin de notre existence, de manière plus responsable. Chacun de nous peut se préparer à être un sujet authentique face au monde qui nous entoure.

 

C’est à notre tour maintenant ! de se manifester dans le monde, d’exister vraiment avec les valeurs qui nous caractérisent et se projeter à l’existence « Comme la chrysalide qui devient papillon »


Le moi qui se projette à l’existence (moïté)


Existence, depuis Aristote signifie « être dans la réalité ».

 

Selon la phénoménologie existentielle, Existence signifie « être avec consistance, renforcé en soi-même, et en se projetant vers le dehors ».

 

 Le STO* parle d’un sujet ferme et stable, et qui sort de lui-même et se projette vers le dehors.

 

Au lieu de rester dans l’In-sistence, en train d’exister dedans ! 

 


Existence

 

  •   Le mot existence provient du mot latin « existere », qui veut dire apparaître.

     - EX signifie vers le dehors

- *STO : être (être debout es s’appuyant sur des fondements)

  •   Ex-sister transmet l’idée de quelque chose qui « siste »

c’est-à-dire qui a un « être », sort (ex) de là pour exister

c’est-à-dire, se manifester dans le monde.


 

 

Mot de la fin

 

 « Le secret de l’existence  se trouve dans le fait que le sujet ne perde pas sa propre force, sa propre consistance, sa dignité, sinon qu’il se maintienne comme sujet authentique face à l’objet qui lui est présenté, avec les valeurs qui le caractérise, et qui sort de lui-même et se projette vers le dehors. » Prof. Caycedo.





Isabel Favre - Cabinet SophroValais à Sion - www.sophrovalais.ch






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